29 février 2012

Bilan lecture [Février 2012]


Déjà un mois de passé depuis le bilan de Janvier ! Que ça passe vite... Donc, ce mois-ci, j'ai lu et/ou chroniqué (Dracula était ma lecture en cours à la fin du mois de Janvier, mais je l'ai terminé et chroniqué en Février) :

        

        

La chronique de Elle s'appelait Sarah ne viendra qu'en mars, puisque c'est une lecture commune organisé pour le 15.

Présentement, je suis toujours en train de lire Un premier bol de bouillon de poulet pour l'âme de Jack Canfield et Mark Victor Hansen, mais aucun autre, car je vais en commencer un seulement le 1er mars.

Donc, 7 lectures (une déjà commencé en janvier) et deux coups de coeur pour les romans Éphémère et Numéro Quatre.

Les Histoires du pays de Santerre, tome 1 : Le Santerrian - Luc Saint-Hilaire

RÉSUMÉ

La puissance des armes et celle de l'esprit : ces deux forces doivent s'unir afin de vaincre Vorgrar, l'Esprit Mauvais, qui chercher à imposer sa domination sur le Monde d'Ici.

Dans le premier volet de cet affrontement, le jeune Ardahel du Pays de Santerre doit lever le Glaive Nouveau contre Vorgrar et son puissant allié, le Maître Sorvak qui a déjà conquis les lointains Pays du Levant. Mais pour accomplir sa tâche, il lui faudra d’abord triompher de ses propres peurs et accepter les responsabilités reliées à son titre de Santerrian. Il prendra la route en compagnie de son ami de toujours, Loruel de Nulle-Part, appelé lui aussi à jouer un rôle primordial contre les envahisseurs.

Ainsi que les Sages du Pays de Santerre l’ont affirmé aux deux camarades, si Loruel doit retrouver un pays qu’il ne connaît pas afin de révéler ce qu’il sait de lui, Ardahel doit pour sa part quitter un pays qu’il connaît enfin pour découvrir ce qu’il ignore de lui. Cette quête les fera traverser le continent du Lentremers, de la Mer du Couchant à celle du Levant. Sur leur route, ils rencontreront des Races Anciennes, forgeront de nouvelles alliances et feront renaître l’espoir parmi les peuples écrasés par la domination des Sorvaks. Toutefois, au plus fort des combats, ils découvriront que l’ennemi n’est pas celui qu’il semblait être. Les armes devront changer, mais le but demeure crucial : abattre Vorgrar.


MON AVIS

Cela faisait un peu plus de trois semaines que je lisais cette brique de 700 pages et plus, ce qui est beaucoup pour moi ! Pas que c'est mauvais comme roman, non, c'est plutôt parce que j'ai dû le mettre de côté pour lire soit des livres empruntés à la bibliothèque ou pour une Lecture Commune (j'aurais d'ailleurs pu attendre un peu avant de le lire celui-là...). Je lisais donc un roman, puis quelques pages du Santerrian, et encore un autre roman, puis... Bref, vous comprenez le principe. J'ai donc passé beaucoup de temps en compagnie de Loruel, Ardahel et cie. Je pense que cela m'a aidée à mieux apprécier ce roman. Car il se passe beaucoup de semaines entre le début et la fin de l'histoire et bien souvent, les évènements arrivent très rapidement dans le bouquin, ce qui fait que si tu le lis à un bon train, c'est plus dur d'assimiler complètement le temps réel du récit. Mais bon, je dis ça, mais je dis rien hein, car peut-être que je me dirais la même chose si je l'avais lu en seulement une semaine, qui sait. xD

Bref, comme je le disais j'ai passé beaucoup de temps avec ces personnages et du très bon temps, d'ailleurs. Oui, car j'ai bien apprécié cette histoire. Bon, c'est loin d'être un coup de coeur, mais ce fut une lecture de qualité, malgré quelques petits points négatifs.

J'ai beaucoup aimé les personnages. En particulier Loruel et Ardahel, deux personnages très importants de l'histoire. Ces deux-là évoluent beaucoup au cours de l'histoire. On assiste à ces changements positifs dans leurs caractères et cela nous aide à s'attacher encore plus à eux.

J'ai cependant trouvé qu'il y avait une trop grande quantité de personnages et aussi de lieux. Je n'ai pas vraiment la mémoire des noms et des lieux, lorsqu'il y en a beaucoup, j'ai donc tendance à m'emmêler les pinceaux régulièrement. Fort heureusement, quelques cartes sont dessinées au début et un petit résumé des personnages et des lieux est disponible à la fin du roman. Je peux vous assurer que je m'y suis référé à de très nombreuses reprises !

Par contre, je pense que c'est tout à fait normal de ne pas trop s'y retrouver. L'auteur a créé un monde tout à fait nouveau (Le Monde d'Ici, en l'occurrence), et se doit de nous expliquer certaines choses, par exemple les us et coutumes des gens des différents pays, des descriptions des lieux, etc. Ce sont des petites longueurs que j'ai ressentie durant ma lecture, mais qui au final, sont nécessaires à l'histoire pour en connaître un peu plus sur ce nouvel univers.

Cela dit, j'ai trouvé que tout se passait peut-être un peu trop facilement. Disons que ce n'était pas dur de deviner la suite de l'histoire (qui allait gagner, qui allait perdre, etc), sans l'avoir lu. Même que parfois, c'était assez précipité, vite fait, bien fait, on n'en parle plus. C'est très manichéen aussi. Les méchants d'un côté et les gentils de l'autre.

Je n'ai pas souvent eu l'occasion (ou je ne l'ai pas pris) de lire de la fantasy, je suis plutôt novice (très novice) dans ce style, mais j'ai apprécié cette replongée (j'ai quand même déjà plongé quelques fois dans ce style, surtout en jeunesse !) dans l'inconnu, dans le nouveau. Je pense très certainement retenter le coup, en commençant par la suite de ce livre, l'Elnade. D'autant plus que Luc Saint-Hilaire est un auteur québécois et que c'est toujours intéressant de découvrir les oeuvres des artistes de notre nation. =)

Mortagne - 715 pages
tomes
Tome 1 : Le Santerrian
Tome 2 : L'Elnade

28 février 2012

Shutter Island - Christian de Metter (BD)

RÉSUMÉ

Nous sommes dans les années cinquante, au large de Boston, l'îlot de Shutter Island abrite un hôpital psychiatrique où sont internés des criminels. Lorsque le ferry assurant la liaison avec le continent aborde ce jour-là, deux homes en descendent : le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule. Ils sont venus à la demande des autorités de la ''prison-hôpital'' car l'une des patientes, Rachel Solando, manque à l'appel. Comment a-t-elle pu sortir d'une cellule fermée à clé de l'extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Oeuvre incohérente d'un malade ou cryptogramme ? Au fur et à mesure que le temps passe, les deux policiers s'enfoncent dans un monde de plus en plus opaque et angoissant.


MON AVIS

À la base, Shutter Island est un roman écrit en 2003, par Dennis Lehane. J'ai lu ce livre il y a quelques années et j'en garde un très bon souvenir. J'ai aussi vu l'adaptation cinématographique de Martin Scorsese, avec Leonardo Dicaprio (deux fois plutôt qu'une, même !), c'est donc pourquoi je savais le dénouement de l'histoire. Sur ce côté donc, je ne pouvais être surprise par les évènements. Je pense que c'est pour cette raison que j'ai plus ou moins apprécié cette BD, du côté de l'histoire.

J'ai voulu satisfaire ma curiosité en lisant cette bande-dessiné, je me demandais ce que Christian de Metter pouvait bien faire pour rendre l'ambiance si spéciale du roman. Une chose est sûre, c'est que c'est réussi ! Déjà, en utilisant que des couleurs sombres dans les tons de bruns, verts et noirs, Christian de Metter arrive à nous faire ressentir une atmosphère très glauque. À noter que lorsque le personnage principal rêve, les dessins sont en couleurs. J'ai bien apprécié ce contraste. Deux petits exemples :


Pour en revenir à l'histoire, j'ai trouvé que (et corrigez-moi si je me trompe), que le lecteur qui n'a pas lu le roman risque de faire face à quelques petites incompréhensions. Ou plutôt, j'ai trouvé qu'il manquait un peu de détails. Le roman en est rempli, j'ai donc eu un peu de difficultés avec la BD, car je trouvais que justement, elle en manquait de ces quelques détails.

Cela dit, je pense que c'est surtout parce que je savais déjà comment l'histoire se déroulait que j'ai plus ou moins apprécié. Cela m'a sans doute empêché d'apprécier cette BD à sa juste valeur. Côté graphismes, rien à redire, c'est super !  Mais si vous voulez tout de même connaître cet oeuvre, je vous suggère d'y aller avec le livre de Dennis Lehane, qui bien entendu reste le meilleur pour découvrir cette histoire très particulière, qui vaut certainement le détour !

Casterman - 128 pages

Quand souffle le vent du nord - Daniel Glattauer

RÉSUMÉ

Un homme et une femme. Ils ne se connaissent pas mais échangent des mails. Jusqu'à devenir accros. Jusqu'à ne plus pouvoir se passer l'un de l'autre, sans se rencontrer pour autant...

Savoureuse et captivante, cette comédie de moeurs explore avec finesse et humour la naissance du sentiment amoureux.









MON AVIS

Premièrement, je tiens à remercier LefsÖ, qui avait organisé un concours il y a plusieurs mois et qui m'avait permis de gagner un exemplaire de ce livre. La raison pour laquelle je ne l'ai lu que dernièrement, eh bien c'est simple, nous voulions organiser une lecture commune et la proposer sur Livraddict. C'est donc aujourd'hui que je vous partage mon avis, dans le cadre de cette lecture commune.

C'est un livre qu'on retrouve sur beaucoup de blog de lecture, et c'est en partie pourquoi je voulais le lire. Je voulais rencontrer par moi-même Léo et Emmi et ainsi connaître leur histoire.  Malgré cela, je n'avais pas trop d'attentes, car la possibilité de ne pas apprécier un livre est toujours présente même si les éloges sur celui-ci sont assez nombreux !

Cela dit, j'ai apprécié cette lecture, mais ce fut loin d'être un coup de coeur. Disons qu'en pleine lecture, j'ai apprécié, mais quelques petits éléments ont fait que ce livre ne restera sans doute pas extrêmement longtemps dans ma mémoire.

Je n'ai pas souvent lu de livre épistolaire, je dois dire. C'est un genre que je ne déteste pas, mais je me rends de plus en plus compte qu'à la longue, ça me lasse. Je finis par me tanner des lettres des protagonistes (ici, en l’occurrence, ce sont des courriels), qui bien souvent, ne nous indiquent pas tout ce qu'on pourrait (ou voudrait, plutôt) apprendre dans un roman qui n'est pas épistolaire. Par exemple, la description des personnages, que j'ai trouvé assez flou, les lieux, etc. On apprend seulement ce que les correspondants veulent bien nous faire savoir !

Parlant des personnages. Lors que je lis un livre, j'aime m'attacher à ceux-ci, comme si je les connaissais réellement. Mais pour ce livre-ci, ce n'était pas toujours le cas. Je les trouvais parfois secs, impersonnels (bien entendu au début, c'est normal, puisque Léo et Emmi ne se connaissent ni d'Ève, ni d'Adam). En fait, ce fut comme des montagnes russes, parfois je les appréciais et d'autres fois non. Surtout pour Emmi, lorsqu'elle faisait montre de jalousie... Sur cet aspect, j'avais un peu de difficultés. Je ne pouvais me faire à l'idée qu'elle était jalouse parce que Léo voyait d'autres femmes, surtout que l'un et l'autre ne se sont jamais vus...

Malgré ces quelques points négatifs, j'ai tout de même apprécié ma lecture et comme je le disais précédemment, je n'avais pas trop d'attentes, je pense donc que c'est pourquoi cette lecture ne m'a pas trop déçue. Je ne regrette absolument pas de l'avoir lu, et quand l'occasion se présentera, je n'hésiterai pas à lire la suite !


Le Livre de Poche - 348 pages
V.F. de '''Gut gegen Nordwind''

tomes
Tome 1 : Quand souffle le vent du nord
Tome 2 : La septième vague

21 février 2012

Numéro quatre (I am number four)


Réalisé par : D.J. Caruso
Avec : Alex Pettyfer, Diana Agron, Teresa Palmer, Timothy Olyphant, Callan McAuliffe...

SYNOPSIS

Trois sont déjà morts. Qui sera le quatrième ? Un adolescent extraordinaire, John Smith, fuit devant des ennemis prêts à tout pour le détruire. Changeant perpétuellement d'identité, ne restant jamais longtemps dans la même ville, il est accompagné par Henri, qui veille sur lui. Partout où il va, John est le nouveau venu, celui qui n'a aucun passé. Dans la petite ville de l'Ohio où il s'est installé, il va vivre des évènements inattendus qui vont changer sa vie. De son premier amour à la découverte de ses incroyables aptitudes, il va aussi se lier à des personnes qui partagent son fascinant destin...


MON AVIS

J'avais envie de voir ce film depuis sa sortie en salle, mais ça n'avait pas encore adonné. J'ai profité du ciné-club de mois de février organisé sur Sériebox pour lire le livre avant et pour enfin voir l'adaptation. Mon ressenti ? En deux mots : absolument génial ! Il faut croire que je suis très bon public pour ce genre de film, car les avis sont assez mitigés. Mais bon, disons que ça ne m'en prend pas gros pour apprécier un film.

Tout d'abord, l'adaptation. J'ai déjà vu des livres mieux adaptés au cinéma que celui-ci, mais Numéro Quatre, malgré quelques différences (mais quels films n'en a pas ?), est tout de même une bonne adaptation. La base de l'histoire est la même, mais comme je le disais il y a quelques différences par-ci, par là. Cependant, je n'ai jamais l'habitude de pester contre les différences. J'arrive très souvent à apprécier un livre et par la suite, son adaptation cinématographique sans trop de problèmes. Je parviens à différencier les deux. Ce fut encore le cas sauf pour une petite chose : [Spoiler] dans le roman, c'est Numéro Quatre qui la don de supporter le feu, mais dans le film, c'est Numéro Six... Je ne comprends toujours pas cette échange de don...[Fin du spoiler] Enfin voilà, c'est un point qui me turlupine encore.

Côté personnage, maintenant. Dans le roman, Henri le ''père'' de John me semblait un peu plus amical, plus attachant que dans le film. J'ai trouvé ça un peu dommage l'impression de froideur que m'a laissé ce personnage (Traduction ? L'acteur ? Le réalisateur qui en a voulu ainsi ? Je ne sais pas !), qui m'avait beaucoup plu dans le livre. Cela dit [Spoiler]Ça ne m'a tout de même pas empêcher d'avoir les larmes aux yeux lors de sa mort... Suis sensible moua. :(...[Fin du spoiler] J'ai aussi trouvé que Dianna Agron en mettait parfois un peu trop... Cela dit, j'ai adoré les personnages de John, bien entendu, mais surtout celui de Sam, qui apporte une petite touche d'humour. Et aussi le chien, Bernie Kosar, qui est tout à fait adorable !  On voit très peu Numéro Six, mais lorsqu'elle est là, eh ben, elle est toute là ! Et c'est génial !

L'action est présente une bonne partie du film. Surtout vers la fin, qui est vraiment géniale. Je regrette un peu qu'on en apprenne pas autant que dans le roman sur la planète Lorien et la raison pour laquelle les Mogadoriens sont sur Terre, mais bon, j'ai fait avec ! 

Petit plus aussi pour la BO, qui est absolument géniale et qui m'a beaucoup plu. D'excellentes chansons, tel que : Rolling in the deep d'Adele, As she's walking away de Zac Brown Band (avec Alan Jackson), et plusieurs autres.

En conclusion, malgré les quelques petites différences avec le roman, j'ai beaucoup apprécié ce film. On en prend plein les yeux, et ça, c'est formidable ! =D


Vu pour le ciné-club Sériebox de Février 2012

Les Loriens, tome 1 : Numéro quatre - Pittacus Lore

RÉSUMÉ

Neuf d'entre nous sont venus sur Terre. Notre but était de grandir, de nous entraîner et de nous réunir pour ne faire qu'un afin de les combattre.  Mais ils nous ont trouvés et nous ont pris en chasse les premiers. À présent, nous sommes tous en fuite. Nous nous cachons en permanence pour que personne ne nous repère. Nous vivons parmi vous sans que vous vous en rendiez compte. Mais eux le savent.

Ils ont attrapé Numéro Un en Malaisie.
Numéro Deux en Angleterre.
Numéro Trois au Kenya.
Ils les ont tous tués.
Je suis Numéro Quatre.
Et je suis le prochain.


MON AVIS

La chance me sourit avec mes lectures ces temps-ci, car me voici face à un deuxième coup de coeur de suite ! Après Éphémère de Lauren DeStefano, c'est au tour de Numéro quatre de Pittacus Lore. Encore un roman de science-fiction ! Eh oui, ce genre commence de plus en plus à me plaire (si vous avez des bons titres à me suggérer, n'hésitez pas !).

Dès l'intro, j'ai embarqué ! J'ai apprécié la manière dont commence le roman, que j'ai trouvé plutôt atypique. On se rend d'ailleurs compte que Pittacus Lore est un pseudonyme, car c'est avec ce personnage que commence l'histoire (les auteurs sont en fait Jobie Hughes et James Frey). Nous avons affaire ici à une histoire originale, passionnante, entraînante et aussi étonnante, qui m'a beaucoup plu.

Au fil du roman, on en apprend toujours un peu plus sur la planète Lorien et ses habitants, sa faune, etc., ainsi que sur les Mogadoriens, ce qui, bien entendu est très intéressant, car tout à fait nouveau.

Les personnages sont peut-être un peu ''survolés'', il m'a semblé ne pas en savoir tant que ça sur eux au final. Mais c'est souvent ce qui arrive lorsque une suite est prévue et sans doute celle-ci nous en apprendra un peu plus sur eux (enfin, je l'espère !).

L'action ne s'arrête pratiquement jamais, car John et Henri sont en perpétuel fuite, pour éviter d'être tués à leur tour. Cela nous tient donc totalement en haleine, car on ne sait jamais ce qui risque vraiment d'arriver et si nos deux protagonistes devront s'enfuir dans un autre endroit ou non. La fin d'ailleurs se passe à une vitesse folle et est très entraînante ! Un peu triste aussi, car j'y ai même versé quelques larmes...

Une petite parenthèse concernant la couverture. Je trouve dommage que Flammarion Québec n'ai pas pris la même que Baam ! (celle-ci), car bien franchement, je la trouve beaucoup plus jolie, plus attractive.

Désolée pour ce bref avis, mais je pense que j'ai un peu trop attendu pour écrire mon avis. Ce qui donne ceci comme résultat... Mais, vous l'aurez sans doute encore deviné, voici un autre livre dont j'ai très envie de lire la suite ! Mais pour l'instant, il y a l'adaptation de ce roman qui sera très bientôt visionné. Donc, à lire !

« [...] Ne perds pas espoir, pas encore. C'est ce à quoi il faut s'accrocher en dernier. Lorsque tu auras perdu l'espoir, tu auras tout perdu. Et quand tu crois que tout est terminé, quand l'avenir paraît sombre et désespéré, il y a toujours l'espoir. »

Flammarion Québec - 447 pages
V.F. de '''I am Number Four''

tomes
Tome 1 : Numéro quatre
Tome 2 : Le pouvoir des six
Autres tomes non traduits...

10 février 2012

Le dernier jardin, tome 1 : Éphémère - Lauren DeStefano

RÉSUMÉ

Que faire de sa vie quand on connaît la date exacte de sa mort ?

L'humanité croyait son avenir assuré. La science avait crée des enfants parfaits, immunisés contre toutes les maladies. Mais qui pouvait imaginer le prix à payer ?
Car désormais, personne ne survit au-delà de vingt-cinq ans. Le monde a changé. Pour les jeunes femmes, la liberté n'est plus qu'un souvenir. Au nom de la survie de l'espèce, elles sont kidnappées et contraintes à des mariages polygames. Rhine a seize ans. Quand elle se réveille dans une prison dorée, elle n'a qu'une idée en tête : fuir.
Qu'importe l'amour qui lui portent son mari et ses soeurs épouses. Quand on n'a que quelques années à vivre, la liberté n'a pas de prix.

MON AVIS

J'ai entendu parler de ce roman pour la première fois sur le web, et puisque le résumé me tentait, mais aussi la couverture, que je trouve sublime, je l'ai ajouté à ma Wish-list. Mais c'est resté comme ça. Lorsque j'ai terminé de lire Hunger Games, j'ai fait une petite recherche pour trouver d'autres romans du même style, et ça n'a pas pris quelques minutes que je décidais déjà de lire celui-ci. Je l'ai donc demandé à ma bibliothèque...

Dès les premières pages, le style m'a envoûté. Lauren DeStefano installe tout de suite une ambiance bien particulière ; glauque, noir et qui donne froid dans le dos. Et cette ambiance reste durant les 350 pages du roman (sauf quelquefois). En restant dans ce grand manoir, on se retrouve dans un huit-clos intense, qui ne cesse pratiquement jamais. C'est donc dès les premières pages que j'ai directement embarqué dans ce roman. Durant ma lecture, je ne cessai de me dire que ce futur pourrait être très probable, et c'est ce qui rend le roman si horrible...

Des personnages forts intéressants, il y en a ! Rhine, le personnage principal, est celle qui est remplie le plus d'espoir, ce qui lui arrive aurait pu l'anéantir, mais elle garde en tête son idée, quitte à mourir plus tôt que prévue... Linden, aussi est intéressant. Je me suis surprise à m'attacher à ce personnage, qui à la base, [spoiler]est l'ennemi de Rhine, car c'est à cause de lui que tout cela lui arrive. Mais au fil des pages, on se rend compte qu'il n'a finalement pas grand-chose à voir, qu'il n'est que le pantin de son père, qui lui cache bien des aspects de son travail et de leur vie commune.[fin du spoiler] Il fait presque pitié, le pauvre... Et puis Gabriel, bien entendu, qui m'a beaucoup plu, mais je n'en dis pas plus ! ;) Les soeurs épouses de Rhine, Jenna et Cecily sont aussi deux personnages qui m'ont assez touché. Toutes les trois sont très différentes, mais finissent par s'attacher l'une à l'autre, n'ayant rien ni personne d'autre à qui s'accrocher. C'est une très belle relation qui s'installe entre elles.

Le style de l'auteur m'a aussi beaucoup plu. Un style original, touchant, avec un petit quelque chose qui vient me chercher droit au coeur et qui nous pousse à tourner les pages, encore et encore.

Les quelques derniers chapitres s'essoufflent peut-être un peu, mais rien qui ne m'a empêché d'apprécier ma lecture, encore moins de le considérer comme un coup de coeur, car oui, ce fut un gros coup de coeur. D'ailleurs, ce ne fut pas long avant que je me dise que ce livre-là me plairait assez pour entrer dans cette catégorie, oh non !

Éphémère est donc un roman cruellement envoûtant, avec une idée de base qui m'a donné froid dans le dos, mais qui m'a poussé à tourner les pages l'une après l'autre, sans ressentir la moindre longueur. Vous l'aurez compris, selon moi, c'est un roman à lire ! Le tome 2 n'est pas encore sorti, mais j'attends sa publication française avec beaucoup d'impatience, mais ça, je crois que vous l'aurez très bien compris ! ;)

Castelmore - 350 pages
V.F. de ''Wither''

tomes
Tome 1 : Éphémère
Tome 2 : Fugitive
Tome 3 non traduit

8 février 2012

Dracula - Bram Stoker

RÉSUMÉ

De Londres au fin fond des Carpates, quel périple ! En arrivant à Bistritz, Jonathan Harker est épuisé. Mais son hôte, le comte Dracula, a tout prévu : une chambre est retenue à l'auberge. Le lendemain, Jonathan prendra la diligence jusqu'au col de Borgo. De là, une calèche le conduira au château.

Mais pourquoi les habitants du village se signent-ils avec des mines épouvantées quand Jonathan leur dit où il compte se rendre ? Pourquoi lui fait-on cadeau d'un crucifix ? De guirlandes d'ail ? Il est vrai que ce pays est celui de toutes les superstitions...

Malgré ces mises en garde, Jonathan Harker poursuit sa route. Certes, ces montagnes escarpées, ces loups qui hurlent dans le lointain ont de quoi vous faire frisonner. Mais enfin, nous sommes au XIXe siècle, que diable ! Et Jonathan est un homme raisonnable...


MON AVIS

C'est un livre que je ne comptais pas réellement lire, je dois dire. Mais on me l'a offert, alors je n'ai pas refusé, étant donné que, en terme de littérature vampirique, c'est un classique. C'est donc pour cette raison que je l'ai ajouté à ma PAL. Cependant, c'est Gigi-Sempai qui me l'a fait sortir de celle-ci, grâce au challenge Choisir la prochaine lecture de sa PAL. Sans cela, qui sait combien de temps il aurait pris la poussière dans ma bibliothèque...

Nous apprenons donc l'histoire de Dracula à travers les journaux des personnages (Jonathan, Mina, Lucy, etc), mais aussi à travers des télégrammes, des coupures de journaux, etc. Un genre qui m'a plu au début, car je trouve cette formule assez originale, mais qui a bien fini par me lasser, malheureusement...

Au tout début, j'ai embarqué assez rapidement dans l'histoire. Le journal de Jonathan Harker m'a tout de suite plu. Mais plus j'avançais dans l'histoire, plus j'en avais marre des états d'âmes des personnages, en particulier ceux de Lucy et Mina, qui m'ont plus d'une fois tombé sur les nerfs. Et aussi, le Dr Van Helsing, qui m'a perdu plus d'une fois dans ses propos.

De nos jours, tout le monde connaît l'histoire de Dracula, ou au moins, les grandes lignes (sauf si vous habitez sous une roche !), je n'ai donc pas eu de peine à imaginer ce que les gens ont pu penser de ce roman à sa sortie (publié tout de même en 1897 !), la peur qu'ils ont pu ressentir face au suspense et au personnage si noir et si démoniaque de Dracula. Moi, j'avoue ne pas l'avoir ressenti, car dès le début, je savais ce que Dracula était. Je n'ai donc pas eu la chance de découvrir le personnage, car je savais déjà à quoi m'attendre.

De plus, il ne faut pas réellement chercher l'action dans ce roman, car il n'y en a pas tant que ça... Certes, il y en a quelquefois, mais elle se fait plutôt rare. J'ai aussi trouvé la fin... bizarre ? En fait, je ne l'ai pas trop comprise. xD Et puis, aussi, j'ai trouvé dommage que le comte ne soit pas plus présent que ça. Quand il est là, l'ambiance du roman n'est vraiment pas la même, elle est plus glauque et plus obscur. Et puisqu'il n'est pas si souvent que ça présent, cette ambiance n'est pas là souvent non plus... C'est bien dommage.

Donc, un avis assez mitigé, j'ai apprécié, comme je n'ai pas apprécié en même temps. Certains moments m'ont plu et avait toute mon attention, mais parfois d'autres moments m'ont donné envie de laisser tomber ma lecture ou de passer quelques pages (ce que je n'ai pas fait !). Ce fut une chronique très dure à écrire, disons... Je pense que les classiques (sauf quelques exceptions), ne sont malheureusement pas pour moi...

J'ai lu - 506 pages
V.F. de ''Dracula''


Lecture choisie par Gigi-Sempai dans ma PAL.