14 janvier 2012

Dans mes yeux à moi - Josélito Michaud

RÉSUMÉ

10 novembre 1975, dans le village de Sainte-Hélène-de-Mancebourg en Abitibi, une journée pas tout à fait comme les autres allait s'inscrire dans les événements marquants de ma vie.
Ce matin-là, c'était la troisième fois en moins de cinq ans que je devais déménager mon petit monde. Selon mon habitude, j'avais encore occupé ma nuit du mieux que j'avais pu pour me rendre jusqu'au matin. La nuit, j'étais en proie à la peur.
Ballotté d'une famille d'accueil à une autre, j'essayais tout le temps de m'enraciner quelques part, sans manifester mon mécontentement, de crainte que l'on ne m'aime plus. Du haut de mes sept ans, j'étais devenu un chevalier errant qui se battait pour survivre aux chamboulements.
D'une main, je portais péniblement ma petit valise bleue en carton mou, prématurément vieillie, de l'autre, je m'agrippais fermement à ma peluche Baby blue. J'avais l'essentiel de ma vie entre mes mains.
À cette époque, je voyais l'enfance comme une prison dont j'allais enfin pouvoir m'échapper en devenant adulte. J'ai d'ailleurs appris à compter en biffant sur le calendrier les jours qu'il me restait à faire avant ma libération. Atteindre dix-huit ans était beaucoup plus qu'un but, c'était devenu une obsession.


MON AVIS

Dans mes yeux à moi n’est pas réellement la biographie de Josélito Michaud, c'est plutôt un récit semi-autobiographique. C’est un jeune garçon fictif prénommé Olivier que nous suivons à travers ce roman. Mais certains éléments ont bel et bien été vécus par l’auteur. J’ai été un peu surprise de lire ça sur internet, car j’aurais préféré lire son histoire à lui. Mais même si celle-ci est à demi véridique, on n’en est pas moins touché !

Le petit Olivier, comme je le disais plus tôt, n’existe pas vraiment, mais c’est tout de même le destin de bien des petits garçons et petites filles d’être ballotté d’une famille d’accueil à l’autre, à la recherche d’une ‘’vraie’’ famille qui saura les aimer comme il se doit.

C’est justement pour ne pas être blessé encore une fois que le jeune personnage de ce récit s’interdit d’aimer qui que ce soit et s’enferme en lui-même. Mais il y a une grande force qui émane de ce petit homme. Il saura, grâce à plusieurs choses (la prière, entres autres), s’en sortir pas trop mal, et rester lui-même, malgré toutes les épreuves qu’il vivra.

C’est un beau récit, qui touche, c’est certain. Je voulais le lire car j’en avais entendu beaucoup de bien, sur internet, à la télé, à la radio, et je voulais, moi aussi, connaître  l’histoire de cet homme qui réussit très bien dans le show-business au Québec. Ce livre nous en fait connaître un peu plus sur Josélito Michaud et nous le rend tout de suite encore plus attachant, même si je ne le connaissais pas vraiment (de vu, surtout, à son émission, On prend toujours un train) avant de lire son livre.

De plus, il ne contient que 269 pages, donc il se lit très rapidement. Seul petit bémol, les chapitres. J’ai trouvé qu’ils étaient quelques fois mal coupés, sautant d’un évènement à l’autre, et même de plusieurs années parfois, pour ensuite revenir en arrière ou en avant. Mais ce n’est quand même pas excessivement dérangeant.

C’est donc un livre à lire, en particulier si vous aimez ce genre d’histoire, ou tout simplement pour en savoir un peu plus sur la vie mouvementé de jeunes orphelins, comme Olivier, qui n’ont pas toujours la chance d’être adopté dès leurs naissances.

Libre Expression - 269 pages

1 commentaire:

  1. Coucou Laura,

    Je suis contente que tu l'aies lu et surtout que tu aies bien aimé.

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Merci pour votre commentaire, il sera lu avec attention ! =)