31 août 2011

Le cercle des loups - Nicholas Evans

RÉSUMÉ

Les loups sont revenus.

Avec eux, la haine ancestral des habitants du Montana. Helen Ross, chargée de protéger ces prédateurs, va devenir la proie des ranchers. Buck Calder sera son pire ennemi. Son fils, Luke, est prêt à tout pour la sauver.

Et sauver les loups.

Un grand roman, une histoire d'amour où l'homme joue son destin face à la nature et aux forces qui l'animent.





MON AVIS

J’ai lu ce livre dans le cadre de mon défi Lecture Petit Bac 2011, je devais lire un autre roman de Nicholas Evans, mais j’ai finalement opté pour celui-ci.

L’histoire se passe dans la Montana, dans le petit village de Hopre. Les ranchers y sont nombreux, élevant leurs vaches et leurs bœufs au gré des saisons. Cependant, l’arrivée d’une meute de loups vient rompre le calme de cet endroit. Malgré l’interdiction de tuer les loups, car ils font maintenant partis des espèces protégées, les éleveurs veulent n’en faire qu’à leurs têtes, pour protéger leurs troupeaux. C’est alors qu’arrive Helen Ross, appelé pour capturer les loups et leur mettre des colliers, pour pouvoir suivre leurs traces et ainsi protéger les bêtes domestiques des ranchers. S’ensuivra, bien entendu, une tonne d’évènements !

Nicholas Evans nous offre ici une très belle histoire. Sa plume est superbe et malgré de nombreuses descriptions, on ne s’ennuie pas. Au contraire, tout cela est si bien décrit, que nous avons presque l’impression d’y être. Je n’ai eu aucun mal à imaginer le paysage des campagnes entourant les fermes.

Nous en apprenons beaucoup sur les loups, leur façon de vivre, de chasser, nous comprenons un peu mieux ces bêtes, que je trouve tout simplement magnifiques.

Les personnages quant à eux, sont très authentiques. Helen, 29 ans, arrive dans ce village un peu à l’envers. Son copain vient de la quitter, elle n’a pas de travail, bref, tout va relativement mal dans sa vie. Elle évoluera beaucoup durant l’histoire, ce qui nous la rend encore plus attachante. Luke, 18 ans, jeune homme timide, pris avec un problème de bégaiement. C’est le personnage auquel je me suis le plus attaché, je dois dire. Lui aussi évoluera beaucoup durant l’histoire. Tous les deux se sont mutuellement entraidés. Leur relation m’a beaucoup plu, même si au début, j’étais un peu mal à l’aise, à cause de leur différence d’âge. Il y a aussi beaucoup d’autres personnages, par exemple, Buck Calder, le père de Luke, possédant le plus gros ranch du coin, et la plus grosse tête aussi… Ce qui m’a évidemment bien énervé !

La fin m’a faite pleurer, puisque ce n’était pas ce à quoi je m’attendais réellement, j’ai été bien étonnée !

Donc, une jolie surprise pour un auteur que je découvre pour la première fois, mais dont j’avais beaucoup entendu parler, grâce à son livre L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux, mainte et mainte fois nommé sur les blogs littéraires.

Albin Michel - 493 pages
V.F. de ''The Loop''

27 août 2011

1984


Réalisé par : Robert Radford
Avec : John Hurt, Richard Burton, Suzanna Hamilton...

SYNOPSIS

Manipulant et contrôlant les moindres détails de la vie de ses sujets, Big Brother est le chef spirituel d'Oceania, l'un des trois Etats dont la capitale est Londres. Le bureaucrate Winston Smith travaille dans l'un des départements. Mais un jour il tombe amoureux de Julia, ce qui est un crime. Tous les deux vont tenter de s'échapper, mais dans ce monde cauchemardesque divisé en trois, tout être qui se révolte est brisé. 


MON AVIS

Premièrement, je dois dire que l'adaptation réalisé par Michael Radford est assez fidèle au roman. Je n'ai pas remarqué beaucoup de différences. Certains passages qui trainait en longueur dans le livre n'y sont pas, ce qui alourdi moins le film, même s'il reste relativement pesant... Mais, je n'ai pas aimé pour autant cette histoire. Le concept est très intéressant et peut donner froid dans le dos, mais j'accroche pas... 

Le film, malgré ces 1h45 (ce qui n'est pas réellement long en soi), m'a paru très long et surtout très lent ! J'ai même dû le regarder en 4 ou 5 fois, car je m'ennuyais. De plus, les acteurs n'ont aucunes émotions ! Certes, c'est l'histoire qui en veut ainsi, mais pour quelqu'un comme moi qui adore les films bourré d'émotion, je n'ai pas été servie avec celui-ci. Et encore pire... la traduction. Aïe ! C'est pitoyable...

Bref, vous l'aurez compris, je me suis forcé à voir ce film, pour mon challenge, même si je me suis beaucoup ennuyé en le regardant...


1984 - George Orwell

RÉSUMÉ

De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d'en face. BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance. Seule comptait la Police de la Pensée.







MON AVIS 

On en parle beaucoup de ce livre sur les blogs et forums, alors quand une lecture commune a été organisée sur Livraddict, je n’ai pas pu m’empêcher de m’inscrire pour le lire !

Mais… Je n’ai malheureusement pas aimé lire ce livre… J’ai lu quelque part que ce bouquin ne laissait pas indifférent, ça me fait presque mal de le dire, mais personnellement il m’a totalement laissé indifférente… Bon premièrement, il faut dire que ce bouquin est très recherché et je pense que je n’avais pas besoin de ça en ce moment. C’est une des raisons par lesquelles j’ai décroché de l’histoire, je pense…

Ce fut très dur au début d’entrer dans l’histoire, mais plus j’en lisais, plus j’arrivais à aimer, surtout quand Winston rencontre Julia. Mais cette remontée de mon intérêt n’a duré que quelques pages, cependant. J’avais hâte de terminer ma lecture, faut dire… D’ailleurs, je l’avoue, lorsque Winston se trouve en possession du Livre, je n’ai pas pu continuer à lire et j’ai passé plusieurs pages… Je n’ai pas lu l’appendice sur le novlangue non plus…

Les personnages quant à eux ne m’ont pas réellement plu. Winston, qui avait beaucoup de potentiel pour faire revirer la situation, était mou et j’avais l’impression qu’il ne voulait pas tant que ça se sortir de ce monde. Je m’attendais à une fin spectaculaire, mais elle m’a juste prouvé que… Winston ne me plaisait pas ! xD Pour Julia, j’ai apprécié sa venue dans l’histoire au début, car cela mettait un peu de piquant, mais très vite, elle m’est apparu comme quelqu’un qui s’en foutait pas mal…

Enfin bref, ça m’a déplu de voir que tous ces gens se laissaient mener par le bout du nez, qu’il ne croyait plus en rien, sauf en ce qu’on leur disait de croire, un vrai lavage de cerveau, quoi… Mais il faut dire aussi que ce n'est pas réellement de leur faute... Ils n'ont connu rien d'autre que ce monde et cette manière de vivre... Ça fait un peu froid dans le dos ! Je me suis aussi perdu à de trop nombreuses reprises dans les explications de l’auteur, qui durent une trop grande partie du roman.

Mais je dois tout de même dire que je ne regrette pas cette lecture, car ce fut ma première plongée dans le style de la dystopie. Et même si je n’ai pas apprécié ce livre autant que la moyenne des gens qui l’ont lu, je pense retenter le coup un de ces jours avec un autre roman de ce genre. Je regrette de ne pas l’avoir aimé, mais bon, que voulez-vous, c’est des choses qui arrivent !
FelinaStupidGRINTchaeHidileKincaid40

Folio - 439 pages

18 août 2011

Le secret du coffre bleu - Lise Dion

RÉSUMÉ

À la mort de sa mère adoptive, l'humoriste Lise Dion découvre, dans le coffre bleu qui a bercé son imaginaire d'enfant, des documents étonnants concernant la vie de cette femme qu'elle a tant aimée. Lise a alors voulu comprendre ce que sa mère avait vécu. Elle a pu, en s'appuyant sur des témoignages et sur des faits historiques concernant la Seconde Guerre mondiale, tisser l'histoire de sa mère en entremêlant la vérité découverte dans le coffre et une fiction très proche de la réalité. Armande se dévoile et laisse un héritage inestimable à sa fille unique, qui a choisi de le partager avec son public.






MON AVIS

Ce fameux coffre bleu, Lise Dion y eut accès à la suite du décès de sa mère, Armande. Celle-ci lui avait toujours défendu de l’ouvrir. Ayant trouvé la clé dans sa sacoche, elle ne put s'empêcher de l'ouvrir pour découvrir enfin ce qu'Armande pouvait bien y cacher. Lise y découvrit un secret que sa mère lui avait toujours caché. Quelques années après être devenue religieuse, Armande fut enlevé pour ensuite être enfermé dans un camp, lors de la deuxième guerre mondiale. La cause : elle était québécoise, donc un sujet britannique… Elle y resta quatre ans. C'est grâce au journal qu'elle a tenu durant cette période que Lise a pu écrire ce livre et nous faire part de l'histoire de sa mère, tout en y ajoutant une certaine fiction.

Contenant 205 pages, Le secret du coffre bleu se lit en un claquement de doigt, je l'ai d'ailleurs lu en seulement deux jours. Le fait que l'histoire, malgré l’horreur vécue dans les camps, soit très intéressante y est pour beaucoup. Notre lecture commence avec Lise qui décrit sa peine lors de la mort de sa mère, puis l’ouverture du fameux coffre. Ensuite, nous nous retrouvons dans les carnets de sa mère, Armande, comme si c’était elle qui nous comptait sa propre histoire. La séparation d’avec sa famille, son arrivée dans un couvent, son adolescence, etc. Pour faire son noviciat, elle se rend donc en Bretagne. C’est lors de son séjour que la guerre éclate, en 1939. Malgré le fait que Lise Dion ait pris quelques libertés dans son texte et que ce livre soit un peu romancé, on sent toute la vérité qui en émane. On sent aussi tout le mal-être qu’Armande a pu ressentir. Un récit criant de vérité et de douleur, mais qui fort heureusement, se termine bien pour Armande, victime de cette deuxième guerre mondiale, simplement parce qu’elle était un sujet britannique…

Ce n’est pas le genre de livre que j’ai l’habitude de lire, mais j’étais curieuse de voir comment Lise Dion se débrouillait du côté de l’écriture, car en tant qu’humoriste, je l’apprécie beaucoup. Elle se débrouille plutôt bien, je dois dire, car j’ai apprécié plonger dans la vie de sa mère, même si à quelques reprises, j’étais révolté, en colère ou triste (j’ai même versé plusieurs larmes…). Je pense que c’est un livre que l’on devrait lire au moins une fois dans sa vie. D’autant plus qu’il se lit très rapidement et qu'on ne peut s’empêcher d’être touché par cette histoire.

« Quand nous connaissons un immense chagrin, le quotidien des autres devient insupportables. »

Libre Expression - 205 pages

12 août 2011

L'étrange voyage de Monsieur Daldry - Marc Levy

RÉSUMÉ

« L'homme qui va le plus compter dans ta vie vient de passer dans ton dos. Pour le retrouver, tu devras entreprendre un long voyage et rencontrer six personnes qui te mèneront à lui...

Il y a deux vies en toi, Alice. Celle que tu connais et un autre, qui t'attend depuis toujours. »

Londres, 1950

Alice mène une existence tranquille entre son travail, qui la passionne, et sa bande d'amis, tous artistes à leurs heures. Pourtant, la veille de Noël, sa vie va être bouleversée. Au cours d'une virée à la fête foraine de Brighton, une voyante lui prédit un mystérieux avenir. Alice n'a jamais cru à la voyance, mais elle n'arrive pas à chasser ces paroles de son esprit, et ses nuits se peuplent de cauchemars qui semblent aussi réels qu'incompréhensibles.

Son voisin de palier, Monsieur Daldry, célibataire endurci, gentleman excentrique et drôle, aux motivations ambiguës, la persuade de prendre au sérieux la prédiction de la voyante et de retrouver les six personnes qui la mèneront vers son destin.

De Londres à Istanbul, il décide de l'accompagner dans un étrange voyage...


MON AVIS

Pour son dernier roman, Marc Levy nous offre un magnifique voyage à Istanbul, en compagnie de personnages plus attachants les uns que les autres ! En plus de très bien nous décrire les décors, nous avons droit à des descriptions olfactives plus vraies que nature, qui nous transportent directement dans cette Istanbul des années 50. Justement, j’ai trouvé que Levy décrivait très bien ces années, j’avais l’impression de m’y trouver, je n’étais plus en 2011, mais bel et bien en 1950, avec Alice, Daldry, Can et les autres.

Alice, en faisant ce voyage cherche des réponses, se cherche elle-même, car après avoir vu la voyante, elle hésite, elle a des doutes… On sent parfaitement son désarroi, qu’elle a besoin de se découvrir réellement. Quant à Daldry, c’est le personnage que j’ai préféré. Bougon, certes, mais tellement drôle ! J’ai beaucoup aimé la relation qui s’est développée entre eux. Leurs conversations sont délicieuses à lire et ce n’était pas rare que j’avais le sourire aux lèvres. D’ailleurs, je n’ai pas que souri durant cette lecture, j’ai aussi ri et eu les larmes aux yeux, surtout vers la fin, quand les réponses qu’Alice cherchait en faisant ce voyage nous sont dévoilées.

Concernant la fin, je dois dire qu’au début, elle m’a un peu déçue. Désolée pour le  spoiler, mais je me dois d’en glisser mot : [Spoiler]je pensais que Daldry était un homme d’environ 50-60 ans, donc, dans ma tête, ça ne fonctionnait pas qu’Alice, qui a environ une trentaine d’années, finisse avec lui ! C’est donc avec une petite déception que j’ai terminé ce livre, car je m’attendais qu’elle finisse avec Anton. [Fin du spoiler] Mais… avec le recul, quelques jours ayant passé avant que j’écrive cet avis, je me rends compte que je ne suis plus si déçue que ça, et que cette fin est tout de même assez belle.

Donc, je n’irai pas juste qu’à dire que c’est mon préféré de Marc Levy, mais comme c’est toujours le cas en présence d’un de ses livres, j’ai passé un très bon moment, mais surtout, un voyage envoûtant et presque magique !
sevmargueritenanapommeEsperana -

Robert Laffont - 422 pages

Mes chères voisines - Marisa de los Santos


RÉSUMÉ

Cornelia Brown en étonne plus d'un lorsqu'elle décide de quitter l'agitation de Manhattan pour s'installer dans une banlieue chic et tranquille avec son mari, Teo. Mais son nouveau milieu de vie lui réserve bien des surprises. Parmi les desperate housewives qui l'entourent, certaines, comme l'irréprochable Piper, sont loin des stéréotypes qu'elles semblent incarner. Car derrière ces existences en apparence si ordonnées se dissimulent bien des secrets.

Où l'on voit que les banlieues résidentielles américaines ne se résument pas à leurs pelouses impeccables, à leurs parterres de fleurs soigneusement entretenus et aux barbecues entre voisins...



MON AVIS

Ahh, voici un livre qui m’a procuré un bien fou ! J’ai ri, j’ai eu les larmes aux yeux et même pleuré à chaudes larmes, j’ai lâché des soupirs (oui, oui !). Bref, ce fut une magnifique découverte que j’ai pu faire là.

« Pour les fans de Desperate Housewives et celle qui veulent de la chick litt intelligente. », peut-on lire sur la 4e de couverture. Personnellement, j’ai trouvé que c’était plus que de la chick lit intelligente. Certes, comme je le disais plus haut, j’ai ri ou souri à certains moments, mais pas autant qu’avec un livre purement chick-lit. Mais ce n’est pas un mal, loin de là. Dans ce roman, nous ne retrouvons aucune héroïne un peu écervelée, qui accumule les gaffes stupides les unes par-dessus les autres. Non, c’est beaucoup plus intelligent (parfois un peu trop, par contre…)...De prime abord, on pense avoir affaire à des personnages stéréotypés. La nouvelle venue qui peine à entrer dans le cercle fermé des petites bourgeoises à l’air pincé et qui, bien entendu, ont des maris parfaits. La femme snob, qui semble être la meneuse de ce groupe, etc. J’avoue m’être dit au début : Oh non, pas ce genre de personnages, qui me font lever les yeux au ciel à tout coup et qui m’exaspère au plus haut point… La plupart du temps, ces personnages me font décrocher de l’histoire et m’empêche d’apprécier ma lecture. Mais ce ne fut pas le cas. Oui, au début ce fut le cas, j'ai même eu un peu de misère à entrer dans l'histoire, mais rapidement, on se rend compte, au fil des pages, que sous cette apparence lisse et parfaite, se cache des gens plus que normaux, avec leurs qualités et leurs faiblesses et pour lesquels on fait rapidement une petite place dans notre coeur. Les personnages sont beaucoup plus censés et font face à de réels problèmes, qui ne se règlent pas en claquant des doigts (je ne dénigre pas la chick lit, loin de là, car il m’arrive fréquemment d’en lire !). Ils sont plus réels, plus complets. Ils m’ont parus comme des gens que je côtoyais et non comme des personnages d’une histoire que j’allais oublier quelques jours ou semaines plus tard. Marisa de los Santos a merveilleusement bien travaillé ses personnages, je dois dire qu’ils m’ont tous et chacun fait chaud au cœur.

À chaque chapitre, nous changeons de personnage (c’est soit Cornelia, Piper ou Dev), ce qui ne m’a aucunement dérangé, car les chapitres sont très bien découpés (quoique un peu longs), même si à plusieurs reprises, les histoires s’entremêlent pour ne parfois faire qu’une. Des histoires de maladies, d’amour, de couples, d’amitié. On rencontre de tout. Des adultes heureux, indécis, malades, fâchés, méchants, des adolescents qui découvre le monde, des enfants… Un petit monde fort attachant, pour lequel, j’ai eu un beau coup de cœur.

Le style de l’auteur est fluide, sans anicroches. J’ai beaucoup apprécié l’écriture de Marisa de los Santos, qui est vraiment très agréable à lire. Je n’aime pas particulièrement la couverture, qui, en premier lieu, m’a un peu enlevé le goût de lire ce roman (je sais, ce n’est pas bien…), mais au final, je comprends un peu mieux le lien entre l’histoire et l’image.

En terminant, je remercie chaleureusement le forum Livraddict, ainsi que les éditions Le Livre de Poche, qui m’ont permis, grâce à ce partenariat, de lire un roman d’une auteure que je ne connaissais pas du tout. Grâce à cela, j’ai découvert un très beau roman, qui mérite d’être lu, en partie pour ses personnages plus qu’attachants, mais aussi pour son histoire qui reflète magnifiquement bien la réalité, avec ses bons et ses mauvais côtés. Merci  beaucoup !

Le Livre de Poche - 537 pages
V.F. de ''Belong to me''

4 août 2011

Différent, tout comme moi - Ron Hall, Denver Moore & Lynn Vincent


RÉSUMÉ

Le destin d'un esclave de l'ère moderne, d'un marchand d'oeuvres d'art et de la femme qui, curieusement, les unit.

Denver Moore, a grandi dans l'esclavage, cueillant du coton pour « l'Homme blanc » jusqu'à la fin des années 1960, sans jamais avoir été payé ni être allé à l'école. Il considérait sa survit dans la rue comme une ascension dans la vie. Jamais il n'aurait pu imaginer devenir l'ami d'un homme blanc qui conduisait un VUS et qui buvait du café Starbucks.

Ron Hall, marchand d'oeuvres d'art haut de gamme, a connu une ascension fulgurante. Se sentant dans son élèment dans les haciendas de Hollywood, les galeries de Soho et les châteaux européens, il n'avait jamais soupçonné que le prochain chapitre de sa vie serait écrit dans un refuge pour sans-abri d'un quartier défavorisé. Et encore moins qu'un homme de la rue à la loyauté indéfectible et à la perspicacité étonnante l'accompagnerait dans les moments les plus difficiles de sa vie.

Et enfin Debbie Hall, une femme courageuse aux convictions profondes. C'est sa compassion et sa persévérance qui ont permis de les unir pour transformer et redonner espoir à des milliers de gens d'un quartier défavorisé.

Voici l'histoire de la vraie vie, souvent déchirante et toujours surprenante. Celle à laquelle on peut croire.


MON AVIS

Cela fait déjà plusieurs jours que j’ai terminé ce livre et je ne sais toujours pas quoi en penser, ou plutôt, quoi en dire. Le genre de livre que j’ignore si j’ai aimé ou pas (je déteste quand ça m’arrive…).

Ron Hall est un homme qui a réussi dans la vie. Il vend des oeuvres d'arts à des prix exorbitants et arrive à se payer des choses que bien des gens ne pourront jamais tenir entre leurs mains. Denver Moore, quant à lui, est un homme noir, qui a grandi dans l'esclavage. Il cueillait le coton, sans jamais recevoir un seul sou pour son travail. Ils n'auraient jamais dû se croiser, mais grâce à Debbie Hall, la femme de Ron, ils se rencontrent. Et de cette rencontre, naîtra une amitié sincère.

Différent, tout comme moi, est un très beau témoignage. Sur l’amitié, sur l’amour, la maladie et bien plus encore. Le fait que ce soit justement un témoignage rend les évènements de ce livre beaucoup plus touchants. Sur ce côté, rien à redire. C’est touchants, les mots sont justes et nous poussent à tourner les pages. Surtout les derniers chapitres, quand la maladie entre en scène. C’est toujours agréable (voire même, encourageant) de voir que des gens comme Debbie Hall, Denver Moore & Ron Hall existent. Ça fait même chaud au cœur, je dois dire.

Cependant, à un moment, j’ai trouvé que la spiritualité entrait beaucoup trop en compte et ça m’a légèrement dérangé, car je n’ai pas l’habitude de lire ce genre d’ouvrage. C’est surtout ce côté qui m’a refroidi. Peut-être aussi que je suis encore trop jeune pour vraiment comprendre le réel sens de ce livre et que si je le relirai dans plusieurs années, il ne me ferait pas le même effet. C’est donc à voir !

« Parfois, c'est l'alcool ou la drogue qui fait atterrir quelqu'un dans la rue. Et si c'est pas l'alcool ou la drogue, la plupart des gens comme moi finissent par tomber dedans quand ils sont dans la rue. C'est pas pour avoir du plaisir. C'est pour  connaître moins de misère. Pour essayer d'oublier que même si on a beaucoup de «complice dans le crime» dans la rue, on est quand même toujours seul. »

Un monde différent - 328 pages
V.F. ''Same kind of different as me''